La plupart des produits de consommation sont accompagnés d’un emballage. Or, passée sa mission de protection, d’information et de marketing, celui-ci a une durée de vie très courte. Que faire alors pour limiter au maximum son impact sur l’environnement? Un emballage écologique, est-ce même possible?
Chez l’Empreinte, nous répondons oui. En plus d’être un virage nécessaire pour le futur, l’emballage écoresponsable a de l’avenir, à l’heure où les consommateurs sont de plus en plus attentifs à leur empreinte environnementale et à celle des produits qu’ils achètent. Voici quelques conseils bons à connaître pour rendre vos emballages plus verts.
Les matériaux possibles ne manquent pas, alors autant choisir les plus durables : c’est le premier élément à examiner dans la conception d’un emballage. Le carton est évidemment tout désigné et a l’avantage de diminuer les coûts de production en plus d’être écologique.
Il est généralement issu de fibres déjà recyclées, ce qui permet de limiter la déforestation. « Grâce à notre expertise, nous savons faire du carton un matériau élégant tout en recyclant pas moins de 1300 tonnes de papier par an, l’équivalent de 22 000 arbres », précise Luc Janson, associé et vice-président marketing – développement des affaires chez l’Empreinte.
Pour les contenus liquides et périssables, le carton n’est pas toujours une option, mais concevoir un emballage plastique ne veut pas dire renoncer à la protection de l’environnement. Ainsi, le PET (polyéthylène téréphtalate) est un type de plastique entièrement recyclable, tout en étant très résistant et léger.
De nombreux efforts peuvent être faits pour limiter l’impact écologique de votre emballage lors de sa fabrication : choisir du papier produit de façon durable, recycler ce qui ne sera pas mis sur le marché, filtrer les produits chimiques et les eaux usées ou encore opter pour un mode d’impression moins polluant.
Comme l’Empreinte, vous pouvez opter pour du papier certifié FSC (Forest Stewardship Council), une certification pancanadienne de traçabilité de la chaîne du papier qui assure un environnement écoresponsable tout au long de celle-ci, garanti par un audit annuel.
Les résidus de papier peuvent trouver une seconde vie en étant recyclés. « On recycle les gâches, soit les surplus de production, avec notre partenaire Cascades, qui nous permet d’en faire une nouvelle pâte de papier », explique Luc Janson. Quant aux solvants, vernis et eaux nécessaires à l’impression, le procédé de distillation de pointe d’Omega Recycling Technologies permet leur récupération à 95%. Rien ne se perd, tout se transforme!
Le mode d’impression joue également un rôle important dans l’empreinte écologique. En plus de privilégier des encres biodégradables (d’origine végétale par exemple), il est possible d’opter pour l’impression UV, qui ne requiert aucun solvant pour le séchage : les lampes ultraviolettes sèchent automatiquement l’encre : il n’y a donc pas de séchage par oxydation, pas d’alcool qui s’évapore, pas de polluants dans l’air. De plus, cette technologie innovante consomme moins d’énergie.
La question de l’énergie est au cœur du développement durable. Travailler avec un partenaire faisant les bons choix éco énergétiques détermine donc aussi l’impact d’un emballage. Ainsi, chez l’Empreinte, le système de ventilation de l’usine recycle l’air chaud engendré par les presses pour le redistribuer dans les locaux, diminuant la consommation de chauffage. À l’avenir, un système similaire sera adopté pour l’eau.
Enfin, que ce soit du côté des fabricants ou des imprimeurs, il est aussi possible de compenser ses émissions en adhérant à des programmes qui réinvestissent des crédits de carbone certifiés dans des projets de développement durable comme la reforestation. En adhérant au programme de NatureLab.World, l’Empreinte a compensé les émissions de son immeuble et des véhicules de service pour l'année 2021 et a reçu une certification Verified Carbon Standard (VERRA).
Les technologies vertes sont en constante évolution, et de nouvelles solutions ne cessent d’émerger, comme en témoigne Luc Janson : « nous allons parfois chercher des technologies qui ne sont pas encore perfectionnées à 100%, mais on les améliore avec nos partenaires pour faire progresser nos pratiques écoresponsables ». C’est grâce à un tel engagement que l’Empreinte a atteint la neutralité en matière d’émissions de carbone.
Pour qu’un emballage soit vert, il ne suffit pas de repenser l’objet, mais aussi l’ensemble de sa production. Matériaux, recyclage, technologie, énergie, partenaires : les choix en matière de durabilité se font à chaque étape du processus et sont autant d’éléments qui vont permettre à vos emballages d’être réellement écoresponsables, par-delà les simples apparences.
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